Désormais vous savez tout, l'histoire du vainqueur de la dame, de la virée nocturne de Jocaste, de l'oubli du sac....etc mais elle est pas finite là. Et oui, ici on parle d'un tout autre type de régate. D'abord le parcours se fait intégralement de jour. Pas possible de dormir. Il fait une trentaine de degrés, il n'y a donc pas d'affaires qui pourraient manquer. Et puis là, il s'agit d'une régate en Challenger Scout. Tous les ingrédiants sont là pour poursuivre l'histoire. Pas n'importe quel Challenger Scout au passage.
Je veux parler du "Maillon" qu'ont découvert samedi dernier 6 septembre Laurence Wilhem et Marine. Ca fait plaisir de les voir surtout Laurence. Delphine était naturellement également de sortie (Elle n'en rate guère d'ailleurs). C'est avec eux qu'une petite sortie s'est achevée à Saint Mandrier par un grand bain général au cours duquel le bateau a été caréné. Il aura fallu au moins une heure et demi pour arriver à un résultat convenable. Encore de nouveaux membres de la famille ont donc eu un plaisir non-dissimulé à partager ces moments de relaxation et de navigation douce. Avis aux amateurs !!

Le bateau n'a pas de pilote, je n'ai pas de montre mais j'ai de quoi boire et un peu à manger. Ca devrait le faire.
15 Noeuds de NO. Départ en retard naturellement et dernier sur la ligne. Puis 1 contre-bord pour me dégager suivi de 2 virements pas controlés du tout. Catastrophe, et la honte me gagne... Je reprends mes esprits et m'applique à coordonner mes gestes. Là, ça va mieux et les autres ont fait semble t-il des bétises. Il parait qu'un a fait un 360° incontrolé... Seul le First Class 7 s'est un peu détaché. Il passe en tête mais le Maillon n'est pas loin. Il ne spi pas. Je suis déchainé et me bats façon Navarin il y a 25 ans sur son Fantasia à courrir de partout pour hisser, corriger la barre, affaler le génois, régler... bref quand tout se stabilise, je suis en feu, dégouline de tous les cotés. Le bord me permet de rattraper le First Class et le passer par dessous. Faut dire qu'il ne spi pas lui... juste un génois hisser en ciseau. Contre toute attente, l'affalage et la manoeuvre à la bouée à m""" se passe parfaitement. J'en suis pas encore revenu. L'autre ne m'a rien repris et je vire très tôt pour aller vers le Cap Brun. Il poursuit et lors du croisement suivant, il est revenu. Au suivant je passe juste derrière. A la faveur d'une droite mieux négociée, je le repasse et passe la bouée en tête. Je décide de ne pas spier car le vent est monté et je veux garder mes forces pour le dernier bord pour tenir "l'autre" derrière. Il me passe logiquement au portant. Sur le près, je choque bien le barber et le bateau qui est surtoilé se conduit très bien. Je fais jeu égal voir mieux en cap... A la bouée au vent, coup de trompe, c'est déjà fini. Dommage j'étais bien revenu sur lui et je voulais le bouffer sur le portant. Bien en a pris Yves Maillard car le vent montait et il y avait 25 noeuds. 1/2 hjeure plus tard on avait 28 à 30 noeuds. Je me mettais au mouillage à la Mitre pour souffler et ranger le bateau.
Retour cahotique du coté de la petite mer avec sac de noeuds et plongon sous la quille dans la vase pour libérer les bouts...
Bilan, victoire en compensé large. Je me suis régalé, me suis vengé de "la dame" et je suis complètement crevé et plein de courbatures. On reviendra....
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